Témoignages d’élèves

Témoignages d’élèves


Ateliers de Mouvement Dessiné

Philippe : « … Merci Marine de nous avoir conduit à dessiner presque à l’aveugle et en même temps à la confiance tranquille. Ca tord la forme, ça la déforme mais ça en donne l’esprit et ça c’est précieux. »

Ateliers de Mouvement Dansé

Carole : « … De la joie à l’idée de m’exprimer par l’expression corporelle avec d’autres personnes inconnues, et de la joie de faire parler un peu de colère, puis de partager le jeu, je-nous. Recharge d’énergie et de couleurs. Du bon vent dans nos voiles, je me suis sentie accompagnée dans ce travail sur soi par tes paroles et tes rythmes. »

Isabelle : « Merci d’organiser ce genre d’activité ici au fin fond du Gard… ! »

Stages

Claire – 2024 : « Le temps que décantent tous les chemins imprimés lors de ce stage d’exploration,  si riche, si nourrissant, si apaisant (…) A force de s’être pris quelques falaises nous commençons à mieux maîtriser nos techniques de vol, ce fut si bon de tenter de les peaufiner. C’est comme si s’offraient à moi de nouveaux chemins. Merci, Marine, pour ta bienveillante, discrète et néanmoins forte présence, ta guidance dans nos méandres, en toute sécurité. »

Du 31/10 au 3/11/24 – Stage à Blandas en Cévennes

Du 31/10 au 3/11/24 – Stage à Blandas en Cévennes

Nos corps solides et animés

du 31/10 au 3/11/24 à Blandas en Cévennes

MOUVEMENT DANSÉ et MOUVEMENT DESSINÉ
Un Art de la présence

DANSER et DESSINER pour TRANSFORMER
Danse thérapie et Art thérapie

Art de Soi
Vision de Soi
Chemin vers Soi
Vivant en Soi

Dans un site exceptionnel – sur le Causse – à l’orée des bois – proche du Cirque de Navacelles.

• Ce stage vous invitera à
Sentir – Explorer – Exprimer – Donner à voir au moyen de

la PRESENCE par le MOUVEMENT,

le mouvement du corps qui mène à la danse
le mouvement de nos mains qui mènent au dessin

Entrer dans le mouvement – l’explorer- s’y inviter – l’oser

en prenant le temps nécessaire pour contacter
son corps – ses interstices – ses souvenirs – ses émotions – son âme
et les rendre visibles.

le corps mène à nos profondeurs, nos vulnérabilités, nos forces et nos hauteurs

le dessin formalise – griffe – biffe – tâche – touche en devenant le prolongement du corps
Tous deux rendent compte d’états intérieurs éprouvés de l’ordre de l’indicible.

• Ce qui y est visé

  • Se rencontrer, se déployer et s’unir au cœur du corps jusqu’aux extrémités et au-delà, sur papier
  • Être le TÉMOIN de sa propre gestation : Voir le jour – APPARAITRE – Se donner à voir – Redevenir VISIBLE – RESSENTIR et SE RENCONTRER à nouveau
  • EXPÉRIMENTER – EXPRIMER – mettre HORS DE SOI et LIBÉRER
  • Prendre la RESPONSABILITÉ de ses Couleurs
  • S’abandonner au VIVANT retrouver ENTHOUSIASME CONFIANCE et Énergie

Au moyen d’expériences expressives, dedans et dehors, verbal et non verbal, sonore et silencieuse, sombres et colorées, dans un espace de sécurité, au sein du groupe et à travers soi.

La dimension thérapeutique de ce stage peut favoriser des prises de conscience de soi et de possibles libérations émotionnelles et physiques inscrites dans la mémoire du corps.

• Accompagnement

MARINE DUBOSCQ

Artiste Peintre, Diplômée des Beaux-Arts de Paris
Danseuse, formée en danse thérapie
Nourrie de Performance dansée – Composition instantanée – Danse Butho – Expression sensitive – Danse contact improvisation – Éducation somatique.

• MODALITÉS

DATES :
jeudi 31/10 (16h) au dimanche 3/11/2024 (16h).

– TARIF:
Stage : 300 à 350€ selon les moyens
Hébergement : Chambre double :40€/nuit

A réserver via le site https://www.lespasseursduvent.fr/hebergement-pour-groupe-et-lieu-de-stage/

– LIEU :

Domaine de Caussanel
En plein cœur de la région Causses & Cévennes – Patrimoine mondial de l’UNESCO – tout proche du Cirque de Navacelles, Gange et Le Vigan.
https://www.lespasseursduvent.fr

Adresse :
Domaine du Caussanel, route de Vissec, 30770 Blandas
Repère : WF6X+R6 Blandas
Téléphone : 06.81.08.04.21
Courriel : accueil@lespasseursduvent.fr

– REPAS :
Les repas seront en gestion libre et possiblement partagés (avec la nourriture apportée).

– INFORMATIONS ET INSCRIPTION
 :
https://marineduboscq.fr
marineduboscq@hotmail.fr
06 62 82 51 38
Lors de l’inscription, un chèque d’arrhes de 150€ est demandé.

Ateliers de Mouvement Dansé

Ateliers de Mouvement Dansé

Calendrier 2024-2025

Matinées 10h-12h // Journées 10h-17h
* les 2ème dates de chaque mois correspondent à des ateliers matin+ après-midi au choix des participants

(2024)

•⁠  ⁠Septembre
Les 7/09 et 22/09*

•⁠  ⁠Octobre
Les 5/10 et 12//09*

•⁠  ⁠Novembre
Les 9/11 et 23/11*

•⁠  ⁠Décembre
Les 7/12 et 21/12*

(2025)

•⁠  ⁠Janvier
Les 4/01 et 18/01*

•⁠  ⁠Février
Les 01/02 et 15/02*

•⁠  ⁠Mars
Les 01/03 et 15/03*

•⁠  ⁠Avril
Le 05/04 

•⁠  ⁠Mai
Les 3/05 et 24/05*

•⁠  ⁠Juin
Les 7/06 et 21/06

Tous les Ateliers sont sur inscription.

Notes – 2023

Notes – 2023

Dans mon travail pictural je questionne

la couleur, la forme, le support,

de la toile au papier,

de l’étendue colorée à la forme évanescente qui affleure.

La forme se délie, se libère, se précise, se transforme et parfois même s’enracine.

Le geste libre invite la délicatesse du trait et le jeu sensible de la vibration colorée où le mouvement se multiplie se mêle et s’affirme.

Ça joue, je joue, entre tendresse, clarté, ivresse, exigence, dérapage, accident, laisser-faire, surprise, féminin, antre et clameurs.

Je peins et je transmets, dans le cadre d’ateliers réguliers, auprès d’adultes et d’enfants, des ateliers d’expression plastique et de Mouvement dansé ; ou parfois la danse rencontre le dessin.

Je suis Peintre et enseignante devenue transmetteuse d’ateliers d’expression plastique et de mouvement

Marine Duboscq.

Notes – 2023

Notes – 2011

Exposition à la Diagonale
Rome

A propos de mon process (ou processus) de travail.

Dans mon travail j’élabore des séries. Je conçois chaque ensemble de travail comme une série.

Lorsqu’il s’agit de tableaux, je décide du nombre de pièces qui constituera l’ensemble, ainsi que leur format.

Je prépare moi-même les support, tends les toiles sur châssis et les encolle, les toiles que je choisi sont particulièrement fines, avec une trame très légère, car je souhaite que la peinture n’accroche pas mais glisse sur le support, comme un écran.

Puis, j’interviens sur le support posé au sol, en jetant de la peinture à l’huile, préparée au préalable dans des pots. Avec la peinture-couleur ainsi jetée, je mets à distance le geste peint, la couleur arrive sur le support sans que ma main l’ai posé, au sens où ma main n’a pas de contact avec la toile à ce premier moment, ce ne sont pas des touches de peinture, je peux jeter autant de couleur que je le souhaite, par gouttes, indépendamment de la réserve maximale de peinture que peut contenir un pinceau.

Puis, au moyen d’un pinceau très large (pinceau de bricolage d’environ 20cm de large), j’étire la couleur. Par cet étirement j’affirme alors un geste peint et je rassemble, uni, réuni chaque endroit où la couleur s’est posée, une réunification pour percevoir et dire la totalité du plan du tableau.

C’est cette totalité qui m’importe, cette totalité qui interroge le all over et la tentation du monochrome.

J’ai cette tentation du monochrome où la couleur seule s’affirme.

Pour que la couleur soit, elle est auparavant faite de plusieurs qui assemblées et mêlées ne deviennent plus qu’une. C’est ainsi que je considère la couleur quand je la décide sur le plan du tableau. Les couleurs sont plusieurs mais elles tendent, en étend ainsi rassemblées en un geste circulaire et répété, vers une couleur seule que je sais multiple. (Je tente de la considérer comme seule, parfois non nommable tellement elle est multiple et donc complexe).

Je n’ai pas une réflexion sur la couleur selon un parcours théorique. La couleur est pour moi essentielle, je l’avance, l’étudie, je la joue par pure plaisir, rencontre et intuition. Elle n’a pour moi de réalité que lorsqu’elle est éprouvée sur un support.

A force d’intervention (une couleur jetée puis un étirement de la matière), chacune des strates de peinture constitue un fond constitutif du tableau et est constamment remis en question par le passage coloré suivant. Chaque strate est constitutive, elle est une affirmation de la couleur que j’ai décidé avant de la poser. Chacune des couleurs, successives, ainsi superposées et étirées, s’affirme et se modifie. Il s’agit d’assemblage de couleur unifié par un geste.

Les couleurs, petit à petit modifiées, induisent des vibrations, deviennent dessous et imposent l’approche d’une profondeur.

C’est alors une alternance entre la planéité de la surface redite par les passages successifs et l’apparition – affirmation de la profondeur, qui laisse incertain le regardeur.

M’importe cette relation ambiguë entre plan et profondeur mais, au lieu d’être antithétique, je crois y trouver un accord.

Le geste est pour moi l’affirmation du geste peint, il ne peut être signe et se distingue donc du signe.

Si je donnais une importance particulière à un endroit du tableau, sans doute pourrait apparaître un quelque chose de l’ordre du signe. Mais, mon intention et mon envie sont trop fortes pour ne pas tendre au all over. J’ai cette nécessité de considérer chaque endroit du tableau avec la même intensité, afin que le regard circule et ne s’arrête pas, afin que le regard ne cesse de se déplacer. Le geste que je décide est fluide et ciculaire, je l’apparente à un corps en mouvement, léger qui n’éprouverait pas la pesanteur, l’effet d’apesanteur.

J’affirme et parfois sur-affirme mon geste (surtout dans les derniers tableaux) après le jet et la dispersion des couleurs (quand je suis debout, au-dessus du plan horizontal posé au sol et que je jette les couleurs préparées très liquide, une à une depuis le bol, sur un pinceau et «  drippées » (de dripping)). Ces gestes sont autant d’inscriptions qui de manière continue se lient.

Puis je redresse le support et et je discute avec ce qui m’est donné à voir !

Parfois d’autre étapes-strates s’impose, jusqu’à ce que le tableau s’affirme.

Pour les dessins, la quantité de support (le nombre de dessins) n’est pas décidée par avance mais les formats seront toujours identiques pour un même série.

Contrairement au tableau où j’emploi toujours les mêmes médiums et outils (peinture à l’huile, white spirit pour forcer la matité qui fait écran, un pinceau de taille moyenne pour les mélanges et un autre très large pour réunir), sur papiers je ne cesse de multiplier les outils afin que se joue à nouveau ce principe de superposition et là encore du « tout partout » avec la même intensité, l’idée du all over reste omniprésente ;

Une série est bouclée à partir du moment où je pense ma règle du jeu totalement maîtrisée. Si je la trouve totalement maîtrisée je risque la répétition et les risques pris sont amoindris, il en va de même pour le jeu.

Alors je décide d’une nouvelle série et je tente un complet recommencement. Je me donne à croire que je ne sais plus et là s’impose à moi un nouveau jeu où finalement très vite tout ce que je met en place se lie avec la série qui précède et les questions restent les mêmes.

Les questions que je me pose n’attendent pas véritablement de réponses, elles restent ouvertes, elles sont le cadre que je donne à mes expériences.

Je pense à l’art abstrait américain des années 60 : à Franck Stella, Mark Rothko, Brice Marden, Kenneth Noland, mais aussi à

Imi knobel (du point de vue d’un enchevêtrement formel),

Martin Barré (et ses constructions si sensibles et formelles) et

Manet pour des raisons qui semblent contraires ( !) (La véritable jouissance de la touche sensible et sensuelle de la peinture) et

(Les espace où alternent planéité et profondeur) chez Giotto.

Je numérote me tableaux un à un selon leur ordre de fabrication « Tableau n° », ainsi, le titre ne fait qu’affirmer le tableau pour ce qu’il est, il n’a pas d’autre fonction que de pouvoir être distingué d’un autre. Cela n’engage aucune interprétation.

Les dessins à l’inverse, je les nomme, par série et par numéro, les titres sont en comparaison quasiment lyriques. Le titre était d’abord assez descriptif (assemblage verticale de 2 carrés) et est devenu plus, j’ose dire, poétique et amusé, car la part de jeu est encore là, (lignes torves, herbes over, bombes over…).

Donc je ne travaille pas dans la direction de thèmes.

Je travaille mon travail qui se trame, questionne, s’affirme, s’économise, se charge, s’éclaircie, se pose….interroge

Le projet que je veux développer dans l’Exposition à la Diagonale ?

Une présentation au plus près de mes propositions-interrogations au moyen d’un accrochage rigoureux, afin que les travaux dans leur relation entre eux instaure et impose une tension, du côté de ce qui est tendu, tenu et affirmé.

Mon travail accroché en les 4 espaces distincts de la galerie aura l’objectif de donner à percevoir le lien, la ligne commune à cet ensemble, encore une fois, fait de plusieurs, comme il en est de la construction de chacun des travaux fait d’interventions plurielles.

Marine Duboscq.